Electropop. Avec du piano, des nappes toutes froissées de synthétiseurs alcooliques, des envolées de violons en ordre de campagne, des percussions à la brésilienne, des profondeurs orchestrales rugueuses et aériennes à la fois.
Bref, pas facile à chroniquer mais bien agréable à déguster au long cours d'une soirée au psychédélisme soigné. Dans les couloirs rock des Married Monk, on croise un Beck, un Divine Comedy, des ombres de David Bowie, des bruits de pas cadencés par Yann Tiersen, des lustres de cristal ciselés par les lumières sombres d'univers aux parallèles déviantes. Assurément beau, cet album précieux mais franc s'offre comme une fantaisie baroque qui prouve la grandeur de certaines musiques. Celles qui conjuguent mille espaces dans un tout harmonieux, qui flirtent avec les horizons avec pour seul point de mire une création aboutie.