Une bien bonne question ... avec la réponse par ici !
Par une fin d'après-midi fort estivale, me voilà interrogé par un épais mystère à la suite de la lecture de ce délicieux billet chez coreight ... La question est donc posée : pourquoi la combinaison de raccourcis J et K est elle utilisée pour passer d'un message à l'autre, d'un status à un autre, dans plein de services web ? Déjà rien que dans les réseaux sociaux, c'est le même topo : Google+ et Facebook, et même Twitter. Comme je me doute que vous êtes, admirables lecteurs, au moins aussi furieusement curieux que moi, je suis parti en quête de la réponse ...
Tout part d'une bécane légendaire, le ADM-3A ... et de la disposition de son clavier, que je vous laisse admirer sans aller plus loin dans ma démonstration ...
Bon, vous avez bien compris, je suppose ? Ce vaillant ordinateur fait partie des illustres ancêtres de nos tablettes ; il est surtout l'un des tous premiers à disposer d'une interface utilisateur un peu évoluée, un terminal comme on disait, c'est à dire grosso modo un clavier, et un écran ! Je vous ai mis sa photo en début de ce billet, aussi, pour admirer le vintage qui va bien de l'engin.
C'est le camarade Bill Joy qui est considéré comme l'inventeur de ce système. Il a mis au point un éditeur de textes baptisé vi pour les machines tournant sur des systèmes Unix. Nous sommes en 1976 ; à partir de là, le mouvement commence ... jusqu'à perdurer aujourd'hui ! Comme vous l'aurez remarqué, nos claviers disposent désormais de touches séparées pour lesquelles il n'est pas utile d'effectuer des combinaisons Ctrl+ : ils sont aussi plus grands, avec une ergonomie mieux pensée. Voilà donc l'histoire de ces deux touches mondialement célèbres sur les écrans à pixels !